TENTATIVES

« la vie ça éparpille des fois / ça chélidoine et copeaux / ça bleuit ça noisette » [Maryse Hache / porte mangée 32]

JOURNAL DE TRADUCTION DES VAGUES #WOOLF

journal de bord des Vagues -1 [Leur chant est blank]

jeudi 7 février 2013, par C Jeanney

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(puisque je suis incapable de faire ou penser quoi que ce soit d’autre, autant m’arrêter ici, prendre le temps de m’asseoir à côté et de formuler le journal de bord de ma traduction en cours, Les Vagues de V Woolf )

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« The birds sang their blank melody outside. »

"blank", ce qui se passe avec ce "blank".
C’est la dernière phrase du premier fragment, une phrase clôture ou élan vers la suite, importante.

Juste avant elle, le soleil s’est levé, les vagues allaient, venaient, la mer se déroulait comme un tissu plissé, la lumière caressait l’arête d’un mur et dessinait les ombres, outside.

Comme l’horizon sépare la mer du ciel, un store blanc délimite deux espaces. Inside est "dim and unsubstancial" (je tente "voilé et sans matière", pour l’instant) et oustide sont les oiseaux.

Leur chant est blank (et pour moi, ce blank dit quelque chose comme pur, éthéré, éternel, abstrait, translucide, indifférent, harmonieux, stable, éphémère, muet, indéfini, infini, parfait, rare, disponible, ponctuel, atemporel, et le tout à la fois, aussi je peine à trouver le mot unique qui les contiendrait tous) alors je tente-tentative "Les oiseaux, dehors, chantaient une mélodie blanche".

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