J’ai rêvé deux(2) fois de deux(2) photos. Une que j’envoyais dans le sud, à sète(7) je crois, pour un événement hommage à quelqu’un qui avait disparu, et je me rendais compte que ma photo n’était ni très explicative ni très intéressante. J’ai pensé qu’on ne me répondrait pas, je n’étais pas à la hauteur et toutes celles et ceux que je côtoyais depuis des années le savaient, ils et elles agissaient envers moi par pitié, politesse, gentillesse. Dans mon rêve je devais préparer un mail pour expliquer à cette organisation de sète(7) que j’ arrêtais tout, écrire, coller, fabriquer, tout, et ainsi les choses rentraient dans l’ordre, je mettais chacun/chacune à sa place et je ne me torturais plus pour essayer de créer, l’histoire était finie(0). Pour la photo2 du rêve2, je la prenais à un moment précieux, je photographiais quelque chose de rare, mais plus tard je comprenais que mon appareil n’avait pas fonctionné, et que donc cette photo n’existait pas. Je voulais la montrer, impossible. Je voulais la reprendre, impossible. Je passais le reste du rêve à la regretter. Je n’ai pas vraiment mis de rêves dans NT, et de photos non plus, mais je devrais. J’aime écouter Evelyn Glennie. Son moteur est tellement simple et évident. Elle sait se déployer. Elle s’empare de ce qui lui est normalement interdit et elle dépasse l’interdiction, comme s’il n’y en avait pas. Elle ne se pose pas de questions sur la pertinence, sur l’existence de la photo ou de ses retombées, elle la prend. Ce qui se passe ensuite, elle ne sait pas, cela ne la motive pas, elle ne s’y attache pas, c’est au présent et pour le présent qu’elle compose.

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